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The correct use of social networks, a new key skill and competency?

How can a government communicate on social networks in times of crisis?
As a sign of the times, communication with citizens is becoming more horizontal. Among the “culprits” are social networks. Behind this plethora of words we find online communication platforms, instant or not, allowing to exchange on everything and nothing with anyone.

However, the regulation of these sites remains rather vague and their cooperation with the authorities, in times of crisis, is never automatic. Let us remember that these platforms are operated by commercial companies from Silicon Valley and, more recently, China.

However, their growth has been meteoric, and their population penetration rate is now global. So much so that our political leaders must use them, in addition to traditional channels, if they wish to relay their messages to a large part of the population. The figures speak for themselves :

Social Media Usage

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The Covid19 health crisis offers an interesting field of application. On an unprecedented scale, it affects the entire planet and generates countless questions from the public. However, public communication systems are still top-down, and it is crucial for the authorities to set up more horizontal, interactive, and real-time systems, in order to alleviate their anxieties.

The correct use of networks has now become a key skill and competency. Moreover, few of us would understand why public leaders are not able to master them – once in command, when candidates in the campaign seem to use these same channels with virtuosity. Even if the complexity of implementation is quite different at the state level…

What types of communications work in times of crisis?

  • Instructions and reminders to be passed periodically, concerning health gestures and practices.
  • Figures to be relayed when the communication of the crisis takes on a more statistical front.
  • Messages in line with current events: welcoming the practices and initiatives of citizens who are moving in the right direction, thanking people for their investment (carers, volunteers, police forces, etc.).
  • Measures to be relayed such as reminders on the use of travel documents or curfew conditions; but also, when they are new, to explain them concretely and in addition to the pedagogical work already carried out by the news channels.
  • Fake news to deny, these are a major source of destabilization for our governments, so to be able to counter-inform by moderation as soon as possible allows us to clear the mines. It must be said that the free access by any citizen to these platforms mechanically increases the risk of propagation of involuntary fake news, by misunderstanding or misinterpretation, or even deliberately.

What are the means to do this?

If the pretexts for communication are varied and the offer in platforms is satisfactory, the question of means remains. In the same way that companies have set up community managers and then Chief Digital Officers, the States have no real equivalent. Even if good profiles can be recruited from the private sector, official communications are still too much marked by protocol and etiquette, corseted by the customs of another era.

They do not allow for the required responsiveness in the event of a crisis when politicians do not respond directly from their own account. Isn’t a Prime Minister or President who tweets (or gets tweeted) the ultimate arbiter?

The management of online crisis communications may still have a few steps to go through and a few locks to break when it comes to delegation. This is all the truer for small crises, where the actors are each time to be coordinated according to the nature of the threat, than for longer ones, which leave the authorities time to set up certain patterns.

However, the use of social networks in such a context has proven its worth. It has reached a level of maturity and is a turning point for state communication.

Signe des temps, la communication avec les administrés devient plus horizontale. Parmi les « fautifs », les réseaux sociaux. Derrière ce mot-valise, on trouve des plateformes de communication en ligne, instantanée ou non, permettant d’échanger sur tout et rien avec quiconque.

Or la régulation de ces sites reste assez floue et leur coopération avec les autorités, en temps de crise, n’est jamais automatique. Rappelons-nous que ces plateformes sont opérées par des entreprises commerciales originaires de la Silicon Valley et, plus récemment chinoises.

Pour autant, leur croissance a été fulgurante et leur taux de pénétration de la population est aujourd’hui mondial. A tel point que nos responsables politiques doivent les utiliser, en complément des canaux traditionnels, s’ils souhaitent relayer leurs messages à une grande partie de la population. Les chiffres sont éloquents :

Social Media Usage

smu

 

a crise sanitaire du Covid19 offre un terrain d’application intéressant. D’une ampleur inédite, elle touche l’ensemble de la planète, et génère d’innombrables questions aux administrés. Or, les dispositifs de communication publique demeurent descendants, et il est crucial pour les autorités d’instaurer des dispositifs plus horizontaux, interactifs et de temps réel, afin d’apaiser leurs angoisses.

Le bon usage des réseaux devient une compétence régalienne. D’ailleurs, peu d’entre nous comprendraient pourquoi les dirigeants publics ne sont pas capables de les apprivoiser – une fois aux commandes, lorsque les candidats en campagne semblent emprunter ces mêmes canaux avec virtuosité. Même si la complexité de mise en œuvre est toute autre à l’échelle d’un Etat…

 

Quels types de communications passer en temps de crise ?

  • Des consignes et des rappels à passer périodiquement, concernant des gestes et des pratiques sanitaires ;
    Des chiffres à relayer lorsque la communication de la crise prend un visage plus statistique ;
  • Des messages en lien avec l’actualité : saluer les pratiques et initiatives de citoyens qui vont dans le bon sens, remercier des populations pour leur investissement (soignants, bénévoles, forces de l’ordre…) ;
  • Des mesures à relayer comme des rappels sur les cas d’usage des attestations de déplacement ou les modalités d’un couvre-feu ; mais aussi, lorsqu’elles sont inédites, les expliquer concrètement et en complément du travail pédagogique déjà réalisé par les chaînes d’information ;
  • Des fake news à démentir : elles sont un levier de déstabilisation majeur de nos gouvernements, donc pouvoir contre-informer par une modération au plus tôt permet de déminer. Il faut dire que le libre accès par tout citoyen à ces plateformes augmente mécaniquement le risque de propagation de fake news involontaires, par méconnaissance ou mésinterprétation, voire volontaires

Quels moyens pour ce faire ?

Si les prétextes à communication sont variés et l’offre en plateformes satisfaisante, il reste la question des moyens. De la même manière que les entreprises se sont dotées de community managers puis de Chief Digital Officers, les Etats n’ont pas vraiment d’équivalent. Quand bien même de bons profils peuvent être recrutés du Privé, les communications officielles sont encore trop marquées par le protocole et l’étiquette, corsetées par les usages d’une autre époque.

Elle n’autorisent pas la réactivité requise en cas de crise, quand les responsables politiques ne répondent pas eux-mêmes directement depuis leur propre compte. Un Premier Ministre ou un Président qui tweete (ou fait tweeter) n’est-il pas l’arbitre ultime ?

La gestion des communications de crise en ligne a sans doute encore des étapes à franchir et quelques verrous à faire sauter s’agissant de délégation. C’est d’autant plus vrai pour les petites crises, où les acteurs sont chaque fois à coordonner en fonction de la nature de la menace, que les plus longues qui laissent aux Autorités le temps de mettre en place certains patterns.

Pour autant, l’usage des réseaux sociaux en pareil contexte a fait ses preuves. Il a atteint un palier de maturité et constitue, pour la communication étatique, un tournant avec lequel composer dorénavant.