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Social media and democracy

Is social media a tool or a threat to democracy?

Social media plays a pivotal role in shaping public opinion and fostering democracy in the world, particularly that it provides a platform for the voiceless to express their voice vis a vis various issues and allows masses to share information and galvanise support around certain issues and causes. Social media platforms serve as tools for the organization of social movements as we have clearly seen in the Arab Spring which was incubated in Tunisia in 2011.

Even though the emergence of social media has been celebrated across the globe, serious concerns are being raised about its negative impact. The proliferation of social media has presented a formidable challenge with regard to information authentication, giving rise to fake news. Accusations were rife that fake news has, for instance, influenced the opinion of some voters in the last US elections.

Does social media pose a risk to democracy?

Skeptics opine that social media does not offer an equal platform for all, arguing that posts by social media elites are generally favored by most users. They also point out that when political discussions take place, they are not always rational in the sense that political information, particularly expressed by non-specialists in social media generally lacks strong arguments and coherency and are highly opinionated. Nonetheless, experts and specialists are mostly diligent in sharing authoritative and verifiable information.  Another point of contention is that the users have a tendency of dramatizing and humorizing issues. Another argument entails that the opinions expressed in the social media may not necessarily reflect the public opinion, because the opinion could be misleading or manipulative. 

It has also been argued by critics that expressing views and discussing them with others are common ways of participating in politics. Even though these features are existent in social media, they fall below standards.

The lack of regulation and control of social media have also made some pundits perceive it as a threat to societies. In other words, social media is largely an unregulated terrain at the fingertips of all and sydney, hence it’s beyond the reach of conventional control mechanisms. Though difficult, This challenge  has prompted some countries to restrict use and access of social media by introducing bills aimed at controlling the free flow of information as was evident in several Arab countries at the height of the Arab Spring revolution. Nevertheless, some governments have been reluctant to introduce or enforce restrictions considering the serious economic ramifications of undermining the much cherished freedom of expression.

Some pundits have raised concerns over the problem of identifying and verifying some of the sources and contents either shared or posted on social media accounts and have considered this as a great threat to democracy.

Through this analysis, it’s evident that the merits of the social media far outweigh the demerits, despite some challenges that social media continue to pose, and the disappointments that accompany the emergence of any new innovation.

Les médias sociaux sont-ils un outil ou une menace pour la démocratie ?

Les médias sociaux jouent un rôle central dans la formation de l’opinion publique et la promotion de la démocratie dans le monde, notamment car ils offrent une plate-forme aux minorités silencieuses pour se faire entendre sur différents sujets, et permettent aux masses de partager des informations et de mobiliser des soutiens autour de certaines causes et enjeux. Les plateformes de médias sociaux servent d’outils pour l’organisation de mouvements sociaux comme nous l’avons clairement vu lors du printemps arabe qui a couvé en Tunisie en 2011.

Même si l’émergence des médias sociaux a été célébrée partout dans le monde, d’importantes réserves ont été soulevées quant à leur impact négatif. La multiplication des médias sociaux pose un défi de taille en ce qui concerne l’authentification des informations, en donnant lieu à des informations fallacieuses. Des accusations se sont répandues selon lesquelles de fausses informations ont, par exemple, influencé l’opinion de certains électeurs lors des dernières élections américaines.

Les médias sociaux présentent-ils un risque pour la démocratie ?

Les sceptiques estiment que les médias sociaux ne proposent pas une plate-forme égale pour tous, affirmant que les publications des élites des médias sociaux sont généralement privilégiées par la plupart des utilisateurs. Ils soulignent également que lorsque des discussions politiques ont lieu, elles ne sont pas toujours rationnelles dans la mesure où les informations politiques, exprimées en particulier par des non-spécialistes sur les médias sociaux, manquent généralement d’arguments solides et de cohérence, et sont dogmatiques. Néanmoins, les experts et les spécialistes sont pour la plupart assidus dans le partage d’informations vérifiables et faisant autorité. Il a également été souligné que les utilisateurs ont tendance à dramatiser et à donner un caractère humoristique aux problèmes. Un autre argument implique que les opinions exprimées dans les médias sociaux ne reflètent pas nécessairement l’opinion publique, car elles peuvent être trompeuses ou manipulatrices.

Des critiques ont également affirmé qu’exprimer des points de vue et en discuter avec d’autres personnes sont des moyens courants de participer à la politique. Même si ces caractéristiques se retrouvent dans les médias sociaux, elles sont en deçà des attentes relatives au débat politique.

Le manque de réglementation et de contrôle des médias sociaux a également persuadé certains experts à les percevoir comme une menace pour les sociétés. En d’autres termes, les médias sociaux sont essentiellement un terrain non réglementé à la portée de tout le monde, et par conséquent, ils sont hors de portée des mécanismes de contrôle conventionnels. Bien que difficile, ce défi a incité certains pays à restreindre l’utilisation et l’accès aux médias sociaux en présentant des projets de loi visant à contrôler la libre circulation de l’information, comme observé dans plusieurs pays arabes en pleine révolution du printemps arabe. Cependant, certains gouvernements ont hésité à introduire ou à appliquer des restrictions compte tenu des importantes répercussions économiques qui résulteraient d’un affaiblissement de leur précieuse liberté d’expression.

Certains experts ont exprimé des inquiétudes quant au problème de l’identification et de la vérification de certaines sources et contenus partagés ou publiés sur des comptes de médias sociaux et ont considéré cela comme une menace majeure pour la démocratie.

À travers cette analyse, il apparaît que les mérites des médias sociaux dépassent de loin les inconvénients, malgré certains défis qu’ils continuent de poser, et les déceptions qui accompagnent l’émergence de toute nouvelle innovation.